Le 16 avril, le ministre Mines, Elvis Ossindji, indique que sur « instructions » du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, il s’est rendu sur le site du gisement polymétallique de Maboumié (Moyen-Ogooué) pour s’enquérir de la situation et « mesurer l’état d’avancement des opérations en faveur de la reprise de ce projet prioritaire du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba ». « L’accélération de la reprise des activités sur le site du gisement polymétallique de Maboumié est un impératif du ministère des Mines », déclare-t-il. Sans plus détails.
Le projet est en dormition depuis 2014. Il est convoité par Maboumine, filiale de la Comilog (76%). Le site, encore inexploité, recèle plusieurs métaux, dont du niobium (2e gisement mondial), des terres rares, du tantale, du scandium, des phosphates et de faibles quantités d’uranium. Le scénario de sa mise en œuvre se caractérise entre autres par une mine à ciel ouvert conventionnelle, conçue pour une durée de vie initiale supérieure à 20 ans extensibles à plus de 40 ans avec l’exploitation ultérieure des zones nord et sud du gisement.
Le projet prévoit la production de 2 millions de tonnes de minerai brut par an qui seront traitées dans une section minéralurgique. Ce qui devrait générer environ un million de tonnes de minerai concentré.