Dans le journal officiel qui vient de paraître, l’État gabonais s’engage à couvrir certains engagements financiers de la Société autoroutière du Gabon (SAG), en charge de la Transgabonaise.
Ainsi, au titre de l’année budgétaire 2022, l’État consent à approvisionner le compte de garantie au bénéfice des créanciers financiers de la Société autoroutière du Gabon pour couvrir les financements externes nécessaires à la réalisation des travaux de réaménagement permanents anticipés de la Transgabonaise. Le compte de garantie en question retrace les opérations du compte séquestre créé depuis 2021. Ce compte séquestre, selon le gouvernement, a été ouvert à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans le but de garantir le remboursement par l’État du coût des études, des travaux préliminaires, des travaux permanents anticipés et coûts associés de la Transgabonaise, d’un coût estimé à plus 600 milliards de FCFA.
Longue de 780 km, la Transgabonaise est une route réalisée par la SAG, filiale de Meridiam et d’Arise (la holding fondée par Olam international). Cette route est présentée comme l’un des plus grands chantiers du président Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué. Elle va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois. Ce qui aura un impact direct considérable sur l’économie du pays qui peine à se relancer dans un contexte marqué par la crise actuelle.