Construite 10 ans plus tôt, l’échangeur de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville, menace à nouveau de s’effondrer en raison d’une érosion s’étant récemment déclarée à sa base. Les pluies qui s’abattent depuis quelque temps sur la capitale en seraient l’origine.
10 ans après sa livraison, l’échangeur de Nzeng-Ayong, un des trois principaux de la capitale avec ceux des Charbonnages et de IAI construits dans le cadre des infrastructures prioritaires relatives à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football de 2012, pourrait s’effondrer si aucune disposition n’est prise. C’est, en tout cas le constat fait sur le terrain lundi 11 avril par Lambert Mouvinde Millot, directeur général de l’Entretien des routes et aérodromes, qu’accompagnaient des représentants du ministère des Travaux publics et de la société Socoba. L’objectif étant d’éviter ce scénario catastrophe.
En moins de 5 ans, c’est pourtant la deuxième fois que cette menace est évoquée, notamment par les usagers et les habitants du 6e arrondissement de Libreville. Et cette fois encore, la raison est connue : la présence d’un cours d’eau en dessous de cet échangeur qui a enregistré une crue du fait des pluies récurrentes qui s’abattent depuis quelque temps sur la capitale. Conséquence : une érosion s’est à nouveau déclarée sur le bas-côté droit, en allant vers le PK5.
En octobre 2017, Gabonreview avait déjà consacré un article à cette menace. Si des travaux avaient été effectués à l’époque, consistant notamment pour l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) de remplacer les buses métalliques détériorées, le problème d’érosion sur le côté droit n’a visiblement pas été traité.