Si l’état du réseau routier constitue une véritable problématique pour les populations notamment en matière de déplacement, elle a un impact indéniable sur l’économie. C’est le cas notamment dans le secteur de l’exploitation forestière où la dégradation de la route a causé un ralentissement de la production qui se situe à 2 528 250 m3 à fin décembre 2021.
« Au quatrième trimestre, le volume de production de bois brut est en repli de par rapport aux deux trimestres précédents, en lien avec les difficultés d’écoulement en raison du mauvais état de certains axes routiers en saison de pluies », indique la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale. Toutefois, si l’activité a été quelque peu ralentie, l’année a été satisfaisante de manière globale.
En effet, la production de grumes s’est consolidée de 25,7% à 2 528 250 m3 par rapport à la même période de l’an dernier. Selon la Note de conjoncture, ces bons résultats s’expliquent par l’exploitation de nouvelles surfaces forestières et l’assouplissement des mesures gouvernementales prises dans le cadre de la riposte contre la pandémie de Covid-19. L’observé conjoncturel au quatrième trimestre (4T21) fait apparaître une production en baisse de 27%.
Sur le plan commercial, les ventes aux industries locales se sont appréciées de 11,0% à 999 717 m3, toujours en lien avec la fermeté du carnet de commandes, notamment celles émanant des unités installées dans la zone de Nkok.