Le ministre de la Santé, qui a échangé cette semaine avec les responsables des associations des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), assure que ce sont plutôt certaines molécules entrant dans le protocole de prise en charge antirétrovirale du VIH et du Sida qui font actuellement défaut, mais que le traitement se poursuit avec d’autres produits distribués gratuitement aux malades.
Le Gabon ne ferait pas face à une nouvelle rupture d’antirétroviraux (ARV) comme l’ont affirmé certains malades à Libreville ces dernières semaines. C’est, en tout cas, le sens du message qu’a souhaité faire passer Dr Guy Patrick Obiang Ndong à l’occasion de sa rencontre mardi 5 avril avec des responsables d’associations des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Selon le ministre de la Santé, la situation vécue actuellement est plutôt une liée à une rupture de certaines molécules entrant dans le protocole de prise en charge antirétrovirale du VIH et du Sida.
«Pour faire face à cette situation et pour éviter la survenue de certaines maladies opportunistes chez les certains, le ministre a invité la Direction générale de la prévention du Sida (DGPS) et le Programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH-SIDA (PLIST), conformément au protocole thérapeutique, de poursuivre le traitement avec le Bactrim 960 mg en l’absence des molécules manquantes afin de lutter contre la baisse de CD4», rapporte la communication gouvernementale.
Au cours de cette rencontre, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a surtout tenu à rassurer les PVVIH de ce que les stocks d’ARV seront approvisionnés dans les tout prochains jours. Aussi, leur a-t-il confié la mission de «dénoncer les différents dysfonctionnements constatés au sein les Centres de traitement ambulatoire (CTA) en matière d’organisation et de gouvernance».