Ce samedi 02 avril 2022, le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) Hervé Patrick Opiangah a procédé à l’ implantation de son antenne provinciale pour le Moyen-Ogooué, au village Massika, dans le canton Biweni-Dilala. Un événement qui marque un tournant décisif pour cette formation politique membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE) qui ambitionne s’implanter sur l’ensemble du territoire national.
L’Union pour la démocratie et l’intégration sociale veut désormais être un parti hautement représenté sur l’étendue du territoire national et jouer pleinement son rôle sur l’échiquier politique. C’est dans cette optique que ce parti a procédé à l’implantation de son antenne dans cette province avec comme premier responsable Guy Modeste Moussavou.
Si lors de son allocution, ce dernier a tenu à remercier le président de l’UDIS, pour la confiance accordée à sa personne, il n’a pas manqué de dérouler un chapelet des doléances des populations. On note entre autres les problèmes de chômage des jeunes et des femmes, le manque de formation, d’absence de structures sanitaires appropriées, d’écoles, de délestages, de cherté des compteurs d’électricité et le désenclavement de certaines zones. Les populations ont également sollicité une opération visant à établir à leurs enfants les actes de naissances, pour prétendre bénéficier d’une couverture d’assurance.
Répondant à ces attentes, le leader de l’UDIS a dit ne pas vouloir faire de promesses, mais a appelé les jeunes à se prendre en mains eux-mêmes. « L’Etat gabonais ne pourra plus, comme par le passé, garantir le plein emploi», a-t-il lancé. Avant d’annoncer que pour cela, il faut réorienter les jeunes en mettant petit à petit en place des stratégies et des mécanismes pour faire en sorte que plus d’un soit soulagé.
« Nous sommes en retrait, en marge, parce qu’on ne produit pas localement. Ça pourra nous rattraper un jour et c’est à nous de re-booster et de réorienter les jeunes pour leur dire que l’Etat, la Fonction publique est plus que saturée et que chacun de nous a la responsabilité de dire, j’ai un lopin de terre, sois je plante, soit je vais à la pêche, soit je crée quelque chose qui peut être génératrice de revenus et créatrice de richesses », a expliqué le président de l’Udis. A noter qu’après cette installation dans le Moyen-Ogooué, l’Udis compte se déployer dans d’autres régions sur l’ensemble du pays, très rapidement.