Après 14 ans de recherche, c’est la conclusion à laquelle est parvenu Dr Yves Marius Boussougou dont une récente sortie sous le thème «Les racines spirituelles perdues d’un peuple africain» se voulait une restitution de «la bonne version» de l’histoire, notamment celle des Bantous auxquels aurait appartenu le Christ.
Le projet est des plus ambitieux, mais Dr Yves Marius Boussougou Abu’Kambale ne craint pas de le porter, au point d’y consacrer vendredi 1er avril une conférence de presse sous le thème «Les racines spirituelles perdues d’un peuple africain». Au cours de cette rencontre qui a eu lieu à Libreville, le leader de l’international Campus Chrétien a dit souhaiter tordre le cou aux croyances populaires actuelles. Il estime en effet qu’«il y a certains temps de l’Histoire dont on doit restituer la bonne version». Et sa version à lui est que le Christ ne correspond pas à la description physique qui lui est faite depuis de deux mille ans.
«Jésus est celui qui sauve, je ne le conteste pas, ce serait renier ma foi. Seulement, je le déporte dans son propre contexte. Il est africain, et c’est notre frère. Et par rapport à cela, c’est nous en tant qu’Africains qui devons l’adorer plus que le monde entier, et être des missionnaires pour amener notre histoire», a déclaré celui qui dit être parvenu à cette conclusion après 14 ans de recherche.
Homme d’Église, le Révérend Boussougou Abu’Kambale dit avoir également «découvert dans la Bible que Abraham, Isaac, Jacob et les 12 tributs d’Israël ne sont pas allés dans la Palestine, mais ils sont descendu en Afrique». Aussi, affirme-t-il que «les Bantous sont le peuple hébreu, les Israéliens de la Bible sont les noirs africains, ce qui voudrait dire qu’Abraham, Isaac et Jacob étaient noirs, que Joseph était noir, que Moïse était noir, que Jésus et ses apôtres étaient noirs». Il rejoint ainsi plusieurs autres chercheurs parmi lesquels le Congolais Melo Nzeyitu Josias, auteur de Jésus l’Africain. Le livre qui révèle le troisième secret de Fatima, publié en 2007.