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Gabon: le silence assourdissant de Mouguiama-Daouda après la vente du masque Ngil
Publié le lundi 4 avril 2022  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Gabon: Mouguiama-Daouda menace de mettre les enseignants grévistes sous bons de caisse litige
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À l’origine d’un tollé sur la toile et la sphère médiatique, la vente record d’un masque Ngil » du peuple Fang a été vendu contre la coquette somme de 4,2 millions d’euros soit 2,8 milliards FCFA est passée sous silence au sein du gouvernement. D’ailleurs le ministre de la Culture, le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda semble cautionner la spoliation de ce patrimoine identitaire rarissime.

C’est au terme d’une bataille rude entre 10 enchérisseurs que le masque « Ngil » du peuple Fang a été vendu contre la coquette somme de 4,2 millions d’euros soit 2,8 milliards FCFA. Une œuvre d’art gabonaise précisément du peuple Ekang datée au carbone 14, du 19ème siècle et réalisée en nombre limité de 10 identiques au monde. Cette perle rare a été cédée à un collectionneur qui a requis l’anonymat par un collectionneur proche de la famille du gouverneur français René-Victor Edward Maurice Fournier.

Une situation qui inquiète au plus haut point les populations qui ne comprennent pas l’opacité dans la communication gouvernementale qui n’en fait pas cas. Est-ce à dire que les œuvres gabonaises exportées lors de la colonisation par des gouverneurs occidentaux leur appartiennent ? Et ce, alors même que l’organisation des nations unies (ONU) s’est penchée sur la question en définissant un cadre juridique en vue de restituer ces trésors de guerre. Pour l’heure, le silence assourdissant du Pr. Patrick Mouguiama-Daouda conforte cette position.

Aucune publication visant à condamner ou éclairer la lanterne des populations qui pourraient se fourvoyer. Dans ce schéma la toile se transforme en véritable tribunal où les internautes tentent de proposer des voies de recours et de mettre en exergue la nécessité de récupérer l’ensemble des œuvres d’art pillées sur notre sol. Notons que ce n’est pas la première fois que des masques gabonais sont liquidés aux plus offrants sans que les autorités publiques ne bronchent. Une sorte de complicité passive.
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