GSEZ Airport a informé les propriétaires de plusieurs appareils immobilisés dans l’emprise du domaine public l’Aéroport de Libreville (ADL), le 1er avril, de procéder à l’enlèvement de ces appareils sous huitaine. Passé ce délai, GSEZ Airport procèdera elle-même à l’enlèvement de ces appareils, à défaut de leur démantèlement.
Concessionnaire de l’Aéroport de Libreville (ADL), GSEZ Airport n’en peut plus des aéronefs immobilisés dans l’emprise du domaine public de l’aérodrome, et radiés du registre gabonais d’immatriculation des aéronefs civils par l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac). Il s’agit de deux Falcon de la société Nessika Private Jet Gabon, propriété de Christian Bongo, ainsi que des aéronefs de types Cessna et Thielert Centurion.
Selon GSEZ Airport, ces appareils constituent un obstacle important pour la réalisation des travaux de construction du nouvel aéroport international de Libreville. En Conséquence la structure dirigée par Igor Simard a mis en demeure Nessika Private Jet Gabon et les autres propriétaires des aéronefs immobilisés, d’«organiser l’enlèvement des ces appareils du domaine public de l’ADL sous huitaine», à compter du 1er avril.
Passé ce délai, le concessionnaire de l’ADL s’est réservé le droit d’initier toute procédure visant l’enlèvement des aéronefs querellés, y compris leur démantèlement si nécessaire, «aux torts exclusifs desdits propriétaires d’aéronefs». Une issue qui marquerait l’aboutissement d’un bras de fer entamé en décembre 2021.