Le gouvernement gabonais envisage de réhabiliter les 10 aéroports provinciaux que compte le pays. Notamment ceux de Lambaréné, Koula-Moutou, Tchibanga, Oyem, Bitam, Franceville, Port-Gentil, Makokou et Omboue. Et dans cette perspective, le ministre du Transport, Brice Constant Paillat a entamé le 23 mars 2022, une visite d’inspection dans ces différents aéroports dans le but de répertorier les manquements à corriger dans le programme de réhabilitation.
La première escale de cette visite diligentée par les plus hautes autorités du pays a été l’aéroport international Ali Bongo Ondimba de Port-Gentil où le membre du gouvernement a pu constater différentes défaillances principalement dans l’entretien des équipements. Parmi celles-ci, le problème de climatisation, notamment au niveau du nouveau terminal qui pose « un sérieux problème qui met à mal les principaux clients de l’aéroport » selon Hyanick Mboumba, chef d’unité de maintenance des équipements et infrastructures aéroportuaires.
Également présente dans la liste des carences, le système d’aération ainsi que le déficit en approvisionnement d’eau et d’électricité. Les équipements de radioscopie qui permet d’inspecter, filtrer aussi bien les personnes que leurs bagages nécessitent également, selon le personnel de cet aéroport, un renouvellement.
« Tous ces équipements sont atteints par le défaut d’entretien, il faut le dire, de nos aéroports qui sont eux-mêmes affectés par des problématiques d’ordre foncier. Et donc, tout ceci constitue des éléments de sécurité que nous porterons à l’attention du gouvernement de telle sorte que les estimations notamment chiffrées qui seront faites puissent être éventuellement prises en compte dans la loi de finance rectificative 2022 », soutient le ministre des Transports.
Rappelons que cet aéroport de Port-Gentil avait déjà été réhabilité en 2011. Financés par la compagnie pétrolière Total Gabon, les travaux avaient couté 73 milliards de FCFA. Les travaux avaient consisté à la construction d’un nouveau terminal passager (9 000 m²) et d’un pavillon présidentiel (1 000 m²), à l’extension et la rénovation de la piste, des voies de circulation avions et des parkings avions…