L’offensive russe en Ukraine, commencée le 24 février, a déjà fait plus de trois millions de déplacés. Et son impact sur la sécurité alimentaire inquiète, car la Russie et l’Ukraine pèsent pour un tiers des exportations mondiales de céréales. Et une part importante est destinée au continent africain et au Liban. Face à des risques graves de crise alimentaire, les États du continent multiplient les mesures pour tenter de limiter l’inflation et les ruptures de stocks.
L’Algérie est le dernier pays en date à prendre des dispositions face aux risques de crises alimentaires en lien avec la guerre en Ukraine. Elle fait déjà face à des tensions de certains produits alimentaires sur ses marchés et a donc décidé ce week-end d’interdire l’exportation de produits de consommation dont la matière première est importée. Le sucre, les pâtes ou encore la semoule sont concernés. Un projet de loi est même en cours d’élaboration pour pénaliser ces exportations, considérées comme « un acte de sabotage de l’économie nationale ».... suite de l'article sur RFI