Le SIG un outil puissant pour la surveillance et la gestion des risques sanitaires, selon l’OMS

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Publié le lundi 7 mars 2022 | Gabon Review

© LaLibreville.com par DR
Le siège de l`OMS à Genève en Suisse

Du 28 février au 4 mars, Libreville a abrité un atelier de formation pour le renforcement des capacités en matière de système d’information géographique (SIG) et de visualisation de l’information pour les pays prioritaires de la poliomyélite dans la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette rencontre visait à doter les participants de connaissances de base sur le SIG et donner une vue globale de ce que peut apporter ce système dans la prise de décision pour la lutte contre les épidémies.

Les rideaux sont tombés sur l’atelier de formation pour le renforcement des capacités en matière de système d’information géographique (SIG) et de visualisation de l’information pour les pays prioritaires de la poliomyélite dans la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pendant cinq jours, les participants issus des pays de la sous-région Afrique centrale ont passé en revue les applications de cartographies Web fournies via les outils en ligne ArcGIS pour la cartographie dynamique.

Au terme des travaux, la directrice nationale du programme de maternité infantile, Solange Antimi, a procédé à la clôture des travaux, en remerciant l’OMS d’avoir choisi le Gabon pour abriter cet atelier qui constitue le premier d’une série de formations sur le système d’information géographique dans la région africaine de l’OMS. « Je reste convaincu qu’au cours de ces cinq jours d’intenses activités, vous avez acquis de nouvelles connaissances et renforcer vos capacités sur l’analyse de la visualisation des données de surveillance, en optimisant l’utilisation des systèmes d’information géographique entre vous. La mise à l’échelle des SIG dans notre région contribuera à renforcer les capacités nationales des gestionnaires de données et d’autres praticiens de la santé publique en matière de collecte de données, de micro planification, de surveillance environnementale et de modélisation de la population», a-t-elle indiqué.

Les systèmes d’information géographique sont des systèmes d’information conçus pour recueillir, stocker, traiter, analyser, gérer et présenter tous les types de données spatiales et géographiques. Elles jouent un rôle essentiel dans l’aide à la décision des autorités de santé publique ; ils permettent d’évaluer un phénomène donné (maladie) d’une population dans un espace pour prendre des décisions à travers l’analyse des données et des variables impliquées dans l’apparition et la propagation du phénomène.

« J’ai pris part à cet atelier de cinq jours en tant que participant. Ce qu’il faut retenir au sortir de cet atelier est qu’il était assez enrichissant. Nous avons pu nous familiariser avec tout ce qui est relatif à la cartographie, à la visualisation des données, à la conception des formulaires. Les impressions sont bonnes. C’est une belle formation qui s’achève par une remise de certificat », a témoigné une représentante du bureau OMS Tchad.

L’utilisation des SIG et des technologies cartographiques dans le domaine de la santé publique est en pleine expansion. Les maladies, les ressources ainsi que les événements de santé publique peuvent être cartographiés et mis en relation avec l’environnement et les infrastructures sanitaires et sociales existantes. La mise en commun d’informations cartographiées est un outil puissant pour la surveillance et la gestion des risques sanitaires. La carte produite sur la base de l’intégration des données de terrain est un document visuel qui améliore la capacité à communiquer sur un état de santé ou une contamination environnementale.

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