Pour reconquérir sa place au sein du top 3 des partis politiques gabonais en termes d’élu, le délégué général du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), Nicole Assélé, a prescrit aux cadres du parti la mobilisation et la réactivation des militants en prélude aux élections législatives et locales de 2023.
A la faveur d’une séance de travail le 5 mars avec les responsables du parti, sur les préparatifs des élections législatives et locales de 2023, le délégué général du Centre des libéraux réformateurs, Nicole Assélé, a invité les cadres du parti à la mobilisation générale dans l’optique de récupérer les sièges perdus dans les communes, département et au Parlement. L’objectif prioritaire est de reconquérir le terrain perdu et mieux se positionner sur l’échiquier politique national.
«Tout le monde est focalisé sur la présidentielle. Il n’y a pas que la présidentielle. Nous sommes un parti politique, nous devons penser aux locales et législatives. Conformément aux décisions du dernier directoire sur la préparation de 2023, j’ai demandé aux arrondissements de Libreville de commencer à travailler sur leur fichier de militants, identifier leurs futurs observateurs et scrutateurs pour les bureaux de vote et de lancer des formations. Nous n’attendrons pas 2023 pour le faire », a confié Nicole Assélé, assurant être dans une dynamique de réactivation de la base.
Cette rencontre de travail a également permis au délégué général adjoint chargé de l’implantation et des questions électorales de relever quelques erreurs du passé, question de faire prendre conscience aux responsables d’arrondissement et de mettre en place des stratégies pour relever le défi, lors des prochaines échéances électorales. Pour Alexandre Desiré Tapoyo, gagner commence par la fidélité, la loyauté, mais aussi la discipline. Si nous ne sommes pas disciplinés avec nous-mêmes et nos ambitions, il y a de fortes chances que nous revivions, ce que nous avons vécu en 2018. « En 2013, nous étions très haut, en 2018, nous avons beaucoup perdu. Il nous faut reconquérir ces acquis de 2013. Le prochain maire de Libreville doit être Célériste et nous devons également avoir un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, entre autres ».
Ainsi, une opération de reconquête des électeurs a été décidée à travers la stratégie de proximité avec les militants, tout en accordant une place de choix aux jeunes et aux femmes. «Retroussez vos manches, poussez les préparatifs au maximum. On doit occuper le terrain en étant présent partout. Nous devons devenir les pôles d’attraction par notre déploiement tous azimuts», s’est adressé Nicole Assélé à ses camarades. Elle a également tenu à les rassurer sur la crise que traverse le parti actuellement. «Il faut faire la différence entre Nicole Asséle, fille de Jean Boniface Asselé qu’elle aime énormément et dans le cadre politique, le délégué général du CLR et le président du Conseil politique, où il y a un petit problème de compréhension. J’estime que j’ai été élu par un congrès, je dois partir par un congrès ou par une démission. Je vous confirme et vous rassure que je demeure jusqu’à un prochain congrès le délégué général du CLR» a-t-elle expliqué, les invitant à faire des échéances de 2023 la priorité des priorités, pour la relance définitive et le succès retentissant du Centre des libéraux réformateurs.