Dans le concert quotidien des prises de positions depuis l’entrée le 24 février des troupes russes en Ukraine, manquait encore celle de Louise Mushikiwabo. Consciente de l’incompréhension que pourrait susciter la prolongation de ce silence, notamment auprès de certains pays membres, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) prend la parole, en son nom. Et c’est à Jeune Afrique qu’elle a réservé la primeur de ses explications.
J’entends depuis quelques jours l’incompréhension de quelques États membres concernant mon silence face à la situation en Ukraine. Certains ont exprimé leur étonnement que la Francophonie, une organisation basée sur les valeurs de paix et de démocratie, n’ait pas encore pris position face à ce conflit entre la Russie et l’Ukraine, membre observateur de notre organisation.
Si je devais donner mon point de vue personnel, il serait bien entendu conforme à la position prise par plusieurs pays de notre espace, dont mon pays, le Rwanda, qui a donné sa signature au projet de résolution porté par l’Assemblée générale, demandant l’arrêt immédiat des combats.... suite de l'article sur Jeune Afrique