Un groupe de 9 revendeurs de boîtiers pirates dits «IPTV» illicites ont été interpellés par les forces de l’ordre à Libreville durant le mois de février dernier. Multirécidivistes dans cette infraction, les auteurs devraient être déférés devant le Parquet de la République et risquent des peines privatives de liberté mêlées aux sanctions pécuniaires.
Vendre des décodeurs permettant, via Internet, un accès illimité et illicite à un nombre incalculable de chaînes sans l’autorisation préalable des détenteurs des droits de diffusion, c’est la faute commise par 9 individus appréhendés durant le seul mois de février 2022 à Libreville. Une énième pêche qui devraient donner le ton sur l’engagement des autorités judiciaires et des entreprises titulaires de droits légaux, d’arriver à mettre un terme à ce trafic de boîtiers pirates dits « IPTV » illicites.
Une réseau savamment entretenu qui consiste à se remplir les poches sur le dos des titulaires de droits via cette économie parallèle qui obère les entrées financières de ces derniers. Mais également pour l’État. Doit-on rappeler qu’un cadre légal avait été mis en place pour sévir à l’encontre de tout pirate par internet. C’est notamment le cas des articles 39 et suivants et articles 46 et 66 de l’ordonnance 15/PR/2018 du 23 février 2018 portant réglementation de la cybersécurité et de la lutte contre la cybercriminalité en République gabonaise.
Ces actions de terrain témoignent de la détermination des autorités judiciaires gabonaises à venir à bout de ces trafics criminels d’IPTV illégale. Et ce, dans le but de protéger les écosystèmes nationaux de l’audiovisuel et du sport. Notons que ces actes de piratage par Internet pourraient constituer un véritable danger pour le jeune public. En effet, l’absence de contrôle parental et de cryptage,les expose aux chaînes dites pour adultes et au visionnage de scènes particulièrement violentes. Vivement la suite de cette opération.