Après avoir été débouté par la Cour de cassation dans sa requête d’une expertise médicale d’Ali Bongo Ondimba, le mouvement d’opposants gabonais est une nouvelle fois botté en touche dans son projet de mettre en difficulté le chef de l’Etat.
De quels moyens dispose encore « Appel à agir » pour rebondir après la vraie déculottée à lui infligée vendredi par la Cour de cassation ? Dans sa quête permanente de mettre en difficulté Ali Bongo Ondimba, ce mouvement regroupant certains opposants sans aucun programme politique pour les Gabonais s’est une nouvelle fois vu débouter par la justice dans sa requête d’une évaluation de l’état de santé du président de la République. Pour ces derniers, Ali Bongo Ondimba n’est plus dans un état physique capable de gouverner.
Or, bien qu’ayant été victime d’un Accident vasculaire cérébral en octobre 2018 alors qu’il se trouvait à Ryad en Arabie Saoudite, Ali Bongo Ondimba continue de remplir ses fonctions au sommet de l’Etat. Non seulement il préside régulièrement les Conseils des ministres, prend part aux grands rendez-vous internationaux à l’étranger et descend sur le terrain lorsque besoin se fait sentir. Pour les professionnels du droit, la décision de la Cour de cassation n’est que justice. « Sur le plan de la forme, le Droit a été dit. Et sur le plan du fond également le Droit est dit parce que cette décision permet d’affirmer sans coup férir que le chef de l’Etat est bel et bien en forme et que rien ne pourrait l’empêcher d’exercer pleinement sa magistrature comme il le fait si bien en ce moment », a déclaré quelques heures après la lecture de la décision, Me Bhongo Mavoungou, un avocat d’Ali Bongo Ondimba.