Conduite par Jacques Adiahenot, ancien ministre d’Omar Bongo, la plateforme baptisée «Gabon d’abord», dont la sortie officielle a eu lieu le week-end dernier à Libreville, se défend d’être un nouveau parti politique créé à moins de 20 mois de la prochaine élection présidentielle dans le pays.
À 17 mois de la prochaine présidentielle au Gabon, le landernau politique n’a pas fini de s’enrichir de nouvelles formations, les unes en soutien à Ali Bongo probable candidat de la majorité actuelle, les autres avec l’intention assumée de lui faire barrage. Entre eux, des plateformes telles que «Gabon d’abord» dont la sortie officielle a eu lieu samedi 19 février à Libreville. Présidée par Jacques Adiahenot, cette nouvelle plateforme se défend pourtant d’être un parti politique, même si l’on devine aisément sa volonté de prendre part d’une façon ou d’une autre à la présidentielle de 2023.
«Gabon d’abord n’est pas un parti politique. C’est une structure de réflexion et d’échanges où vont se côtoyer des femmes et des hommes qui s’interrogent et sont interpellés par les multiples problèmes qui minent le quotidien de nos compatriotes condamnés, à force de difficultés, à répéter à longueur de journée : on va encore faire comment ? » a tenu à préciser l’ancien ministre d’Omar Bongo
Selon Jacques Adiahenot, la nouvelle plateforme qui compte en son sein des personnalités issues aussi bien de la société civile que du milieu ecclésiastique, culturel et scientifique entend œuvrer à l’éveil des consciences des populations. Il s’agit, a-t-il déclaré, d’«en faire un lieu d’échanges fructueux dont les résultats seront au profit du plus grand nombre de nos concitoyens, de la campagne à la ville». Plusieurs sorties dans la capitale et à l’intérieur du pays sont prévues dans le cadre de la présentation de la plateforme aux Gabonais.