Les agents des forces de défense et de sécurité ont été reçus, le 18 février, à l’Assemblée nationale par le président de cette institution. Faustin Boukoubi et ces gendarmes, sapeurs-pompiers, militaires ont échangé sur le fonctionnement de cette «Maison du peuple» et sur les procédures législatives.
Près de 90 agents des forces de défense et de sécurité, conduits par le directeur de l’Ecole de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Jean Denis Makita, ont eu une séance de travail, le 18 février, avec le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi. La délégation a voulu en savoir un peu plus sur le fonctionnement de cette institution, mais également sur les procédures législatives.
Le président de l’Assemblée nationale a rappelé que «le Gabon, comme tout Etat organisé, dispose d’institutions spécifiques qui sont au service du peuple souverain». Parmi ces institutions, figurent en bonne place le président de la République, le gouvernement, le parlement et de nombreuses autres institutions constitutionnelles. «L’unité d’action de l’Etat commande que ces institutions travaillent en synergie en vue d’améliorer le bien-être des populations et de garantir la stabilité du pays», a-t-il précisé.
Pour les missions de l’Assemblée nationale, il s’est appesanti sur celles contenues dans l’article 36 de la Constitution à savoir : voter la loi, consentir l’impôt, contrôler l’action du gouvernement et évaluer les politiques publiques. «Les députés exercent ces missions en toute responsabilité par le biais de deux moyens d’action que constituent la législation et le contrôle», a fait savoir Faustin Boukoubi. «La législation c’est l’activité principale du Parlement puisque c’est à travers cette activité que toute la politique de la nation est mise en œuvre». Quant au contrôle que le parlement effectue sur l’action du gouvernement, il se fait a posteriori et non a priori et il ne lui appartient pas de censurer, de quelle que manière que ce soit, les actes réglementaires, fussent-ils illégaux. Cette prérogative incombant au juge.
Il a également rappelé que le fonctionnement d’un Etat de droit repose sur un certain nombre de règles fondamentales, dont celle du fait majoritaire qui amène les parlementaires de la majorité à soutenir le gouvernement qui en émane. «Et c’est le cas dans toutes les démocraties modernes», a-t-il indiqué. A la fin de ces échanges, Faustin Boukoubi a remis à tous les participants le «Livre blanc pour la paix»