Réservé pour cette phase aux officiers d’état civil des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum, des ateliers de vulgarisation des modifications de certaines dispositions du Code civil et de l’appropriation du Code de l’enfant ainsi que des instruments constitutifs du programme Gabon-Egalité seront bientôt organisés tel qu’annoncé lundi par le ministre de l’Intérieur et sa collègue de la Justice.
Reçus le 14 février par le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha et sa collègue de la Justice Erlyne Antonella Ndembet épse Damas, les officiers d’état civil, premier lien entre le législateur et la population, ont été informés de l’organisation dans les prochains jours d’une série d’ateliers initiés par le gouvernement et portant sur la vulgarisation des modifications de certaines dispositions du Code civil, de l’appropriation du Code de l’enfant et les procédures d’établissements des documents d’état civil, les actes de mariage, les actes de naissance, les avis de décès et les jugements supplétifs. Ces ateliers seront spécialement orientés dans un premier temps vers les édiles des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum.
Il s’est notamment agi pour les deux membres du gouvernement d’entretenir les élus sur la composition des modules de formation ainsi que sur le format de ces ateliers, qui outre les communes du Grand Libreville, vont s’étendre également à l’intérieur du pays, précise le ministère de l’Intérieur. Cette formation sera animée par le procureur du tribunal de première instance de Mouila qu’accompagneront d’autres experts.
«Le problème lié au document d’état civil, par exemple, un vraiment récurrent dans notre pays. Et le ministère de la Justice est le premier destinataire des demandes y relatives. Nous avons en effet beaucoup de demandes d’établissement de jugements supplétifs. Il faut donc pouvoir les établir dans les règles de l’art pour éviter d’autres complications», a expliqué la ministre de la Justice. «Vous êtes au centre de cette problématique parce que c’est vous qui recevez chaque jour nos compatriotes et les communautés étrangères qui vivent dans notre pays», a renchéri son collègue, ministre de l’Intérieur.
Profitant de cette réunion d’information avec les édiles, Lambert-Noël Matha leur a réitéré «la nécessité de coller aux prescriptions légales lors des célébrations des mariages au regard des nombreuses inobservations constatées ici et là, notamment la nécessaire préservation du caractère laïc de ces célébrations», rapporte le ministère de l’Intérieur sur Facebook.