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Gabon : «Je suis conscient de ce que je dois à ce pays», rassure l’imam Océni
Publié le lundi 14 fevrier 2022  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon (CSAIG), l`Imam Ismaël Océni Ossa
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Insulté, pris à partie sur la toile depuis plusieurs jours et accusé de poser des actes fétichistes, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’imam Ismaël Océni Ossa, a assuré que tout ce qui se dit n’est que pur mensonge. Prenant Allah à témoin, il a saisi l’opportunité offerte par le 4e congrès de la communauté musulmane du Gabon pour s’exprimer à ce sujet et chanter sa reconnaissance au pays qui lui a permis d’éclore.

«Toutes ces histoires qui me sont reprochées ne sont que des affabulations qui n’ont que pour simple objectif de porter atteinte à ma modeste personne et de me livrer à la vindicte populaire» s’est défendu le 12 février, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’imam Ismaël Océni Ossa.

Pris à partie depuis plusieurs semaines, il a profité de la tribune offerte par le 4e congrès de la Communauté musulmane du Gabon (CMG) pour sortir de sa réserve. L’idée, rassurer ses frères musulmans, sa famille et l’opinion tout en témoignant sa reconnaissance au pays qui l’a accueilli dans sa tendre jeunesse.

«Le Gabon m’a aidé, m’a permis de pouvoir éclore des atouts qui sommeillaient en moi depuis ma terre natale», a déclaré le président du CSAIG. «Je suis par conséquent, conscient de ce que je dois à ce pays, à cette terre que Dieu a rendu hospitalière pour moi» a ajouté l’imam, témoignant sa gratitude au pays et aux autorités qui lui ont «gracieusement offert la nationalité». «A l’égard de ce pays qui m’a accueilli et de sa population qui m’a adopté, j’éprouve une profonde gratitude doublée d’une dette morale insolvable jusqu’à la fin de mes jours terrestres», a-t-il renchéri.

«Un grossier mensonge monté de toute pièce»

Selon l’imam, l’islam interdit à la femme en quête d’amour de droguer son mari ou de la « gbasser« (envouter) et vice-versa, les conséquences d’un tel acte étant, sur le plan physique, psychique, moral voire spirituel désastreuses pour son auteur. De même, a-t-il ajouté, l’islam prescrit de ne rien prélever du corps d’un défunt tout comme il recommande aux thanatopracteurs lors du dernier bain des défunts, de les manipuler avec minutie et délicatesse. Aux profanateurs, a-t-il indiqué, l’islam enseigne que lorsque l’ossement est prélevé à but fétichiste, l’intéressé ressent les mêmes douleurs qu’un vivant à qui on arrache des organes sans anesthésie.

«Toute profanation de tombe est aux yeux de l’islam source de grande malédiction pouvant s’étendre sur plusieurs générations», a-t-il dit. «Conscient de tout ce qui précède, j’aimerai simplement rassurer mes compatriotes musulmans et non musulmans de ce pays que les histoires diffusées avec insistance depuis un certain temps sur les réseaux sociaux relatives aux actes de profanations des sépultures à but fétichiste de la part de ma modeste personne sont dénuées de tout fondement et ne correspondent à aucune réalité pouvant résister à l’épreuve des faits», a indiqué Ismaël Océni Ossa. «Je prends pour cela Allah à témoin. Tout ceci n’est que mensonge, fausseté. Si une femme qui gbasse son mari et vice-versa encourt la colère d’Allah, combien de fois pour celui qui le fait pour tout un peuple de qui il est redevable» ?, a-t-il ajouté.
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