Au terme de son examen du septième rapport périodique du Gabon les 8 et 9 février, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (Cedef) a félicité les autorités du pays pour les progrès enregistrés en matière de promotion des droits des femmes et de réduction des inégalités femmes-hommes. Sa dernière évaluation remonte à il y a six ans.
Le ministère des Affaires sociales et des Droits de la Femme, dirigé par Prisca Koho Nlend et chargé de l’application de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, accompagnés d’acteurs de la société civile, ont présenté et défendu les 8 et 9 février en visioconférence les progrès réalisés par le Gabon dans le cadre de sa politique d’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes leur ont délivré un véritable satisfecit. Notamment du fait de la révision du Code civil, du Code pénal, du Code du travail à la suite d’un rapport remis fin septembre 2020 au président de la République Ali Bongo Ondimba par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille.
Le CEDEF surveille le respect par les États parties de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, qui compte à ce jour 189 États parties. Le Comité est composé de 23 membres, experts indépendants en droit de l’homme élus par les États parties, qui siègent à titre personnel et non en tant que représentants des États parties. Le Gabon a signé cette Convention en 1982.
En Afrique, le Gabon est considéré comme l’un des trois pays, avec l’Ethiopie et le Rwanda, le plus en pointe en matière de promotion de l’égalité femmes-hommes. Une grande partie des postes à hautes responsabilités publiques (Primature, Sénat, Cour Constitutionnelle, gouvernorat de la plus importante province, principale mairie du pays, etc.) sont occupés par des femmes. Une situation qui s’explique par l’implication personnelle très forte du président de la République, Ali Bongo Ondimba, sur le sujet, mais aussi par le travail de fond de la Fondation de la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba.