La journée mondiale des zones humides a été célébrée cette semaine par la Direction Générale des Ecosystèmes Aquatiques en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Plusieurs temps forts ont marqué cet évènement, à savoir des activités de replantation/restauration des mangroves dans la zone de Mindoubé, une visite guidée de la mangrove des Gué-Gué et une conférence débats autour des enjeux de ses territoires caractérisés par la présence d’eau qui influence la faune et la flore.
Organisée sous le thème « Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature », la célébration de cette journée internationale nous rappelle l’importance de conserver ses écosystèmes vitaux et de veiller à leur utilisation rationnelle et durable.
« Le Gabon est un vaste territoire de zones humides avec plus 3000 rivières connues et leurs zones inondables, des mangroves, des marécages, des lacs, et des lagunes. Les zones humides sont indispensables au bien-être des gabonais compte tenu des avantages et services qu’elles apportent, notamment leurs contributions à notre alimentation par le biais de poissons et autres produits forestiers non ligneux (PFNL), d’où l’importance de les préserver », a déclaré le Directeur général des écosystèmes aquatiques, Jean Hervé Mve Beh.
Le Gabon, en adhérant en 1987 à la convention de Ramsar sur les Zones Humides d’Importance Internationale, s’est engagé à mettre en œuvre une politique de gestion durable des écosystèmes humides.
A ce jour, le pays a classé neuf (9) sites sur la liste des sites Ramsar d’importance internationale, soit 2,8 millions d’hectares représentant une large variété d’écosystèmes aquatiques et humides. Il s’agit des sites de Pongara, Akanda, Wonga- Wongué, Setté Cama, Petit Loango, Monts Birougou, Chutes du fleuve Ivindo, Bas- Ogooué et Chutes du Mboungou Badouma et Doumé.