Depuis quelques jours le climat semble délétère au sein de la communauté musulmane du Gabon. La preuve avec la sortie récente des membres du Collectif pour l’aide et le soutien aux musulmans (Casm) qui ont fustigé la publication sur le compte Facebook officiel du Conseil supérieur des affaires islamique du Gabon (CSAIG) des propos jugés comme « des appels au djihadisme ». Estimant que de tels propos ne peuvent être tolérés, le Casm a appelé le gouvernement à intervenir.
La communauté musulmane est en proie depuis quelque temps à des tensions. En effet, le Collectif pour l’aide et le soutien aux musulmans est monté au créneau le lundi 31 janvier afin de dénoncer la communication faite sur le compte officiel Facebook du Conseil supérieur des affaires islamique du Gabon. Laquelle a été jugée comme faisant la promotion du jihadisme.
Ainsi, le CASM a tenu à avertir l’opinion nationale sur les agissements de cette organisation censée représenter la communauté musulmane du Gabon. « Cette publication devenue virale sur le Facebook officiel CSAIG n’a fait l’objet d’aucune rectification officielle, tous ont approuvé cette publication. On en veut pour preuve leur silence assourdissant sur cette apologie au Jihadisme et il en dit long sur l’existence d’un agenda caché dont on dit dans les milieux proches des musulmans gabonais que l’imam Ismaël Oceni Ossa et ses enfants seront des promoteurs dans l’ombre », a déclaré le CASM.
Pour le Collectif, de telles publications flagrantes sur l’apologie au Jihad islamique ne peuvent être tolérées. « L’Etat Gabonais doit mettre en place tous les moyens afin d’éviter une attaque Jihadiste et terroriste provenant de l’intérieur, l’ennemi n’est plus à l’extérieur mais bien à l’intérieur, et il a su s’implanter dans les fonctions stratégiques de l’Etat ». Gageons que des pourparlers soient engagés entre les deux parties afin de calmer le jeu.