Les parlementaires membres de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) sont en conclave depuis le 27 janvier à Libreville, dans le cadre de la réunion annuelle du Bureau de cette organisation. Au menu des échanges, la situation politique dans l’espace francophone, la coopération et le partenariat parlementaires.
La première réunion annuelle du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) s’est ouverte le 27 janvier à Libreville. Dirigée par le président de l’Assemblée nationale gabonaise, Faustin Boukoubi, responsable de la section gabonaise de cette organisation, en lieu et place du président de l’APF, Amadou Soumahoro, cette réunion a été l’occasion pour le parlementaire gabonais d’inviter cet organisme à contribuer au développement et à la prospérité des pays membres, à proposer des solutions garantissant les besoins des populations en matière de sécurité, du bien- être durable et de leurs droits.
Faustin Boukoubi a demandé aux parlementaires «de porter la voix des peuples francophones et de défendre leurs intérêts, face aux nombreux risques et enjeux du moment». «Plus que par le passé, l’heure est donc à la solidarité internationale. Notre communauté et notre organisation, représentées sur les cinq continents, doivent résolument contribuer au développement et à la prospérité de nos pays, s’ancrer dans le quotidien des populations, dans la recherche de leur bien-être durable», a-t-il fait savoir, insistant par ailleurs sur le fait que cette rencontre se tient au moment où l’actualité est marquée par le coup d’État au Burkina Faso et la détention du président Roch Marc Christian Kaboré, ancien président de l’APF.
Cette situation, a-t-il indiqué, «vient s’ajouter aux nombreuses autres crises sociopolitiques, sécuritaires, sanitaires, économiques et climatiques actuelles que nous connaissons et dont certaines sont inscrites à l’ordre du jour de nos travaux». Dans ce contexte, il estime que c’est «le lieu d’engager une réflexion sur les racines profondes de ces maux qui nous affectent et nous affligent» car, «c’est également cela notre rôle, individuellement et surtout collectivement».
Ce d’autant que «tout peuple a besoin d’un Etat qui garantit ses droits, assure sa sécurité et promeut son bien-être durable, tout en préparant judicieusement l’avenir de la jeunesse, notamment par une éducation appropriée». D’où son invite à l’évolution de l’AFP qui doit «s’ouvrir un peu plus au monde, à la jeunesse et donner un caractère plus concret à ses actions de coopération». La réunion qui s’achève ce 28 janvier à Libreville, se tient concomitamment par visioconférence.