Alors qu’elle ne disposait, en octobre 2021, que de 109 660 dollars, selon son dernier rapport d’activité, la société Canada Energy Partners Inc. (CEP) serait en bonne voie pour conclure un contrat avec l’État gabonais qui pourrait donc lui confier un bloc pétrolier d’une capacité d’environ 600 barils par jour.
Très peu connue dans le milieu, d’autant qu’elle n’a aucune activité en cours, y compris dans le domaine de l’exploration et de la mise en valeur des réserves de houille (l’activité pour laquelle elle a été fondée en 2006), Canada Energy Partners Inc. (CEP) s’apprête à signer un contrat avec l’État gabonais. C’est, en tout cas, le souhait de son patron Duncan Nightingale. Comme Gabonreview l’avait déjà annoncé il y a deux semaines, CEP a engagé les discussions avec les autorités gabonaises il y a quelque temps.
Nos confrères d’Africa Intelligence confirment que patron de CEP et son collaborateur Grant Hall doivent se rendre à Libreville en février prochain. Leur ambition : signer un accord de partage de bénéfices pour le bloc Konzi, situé à une dizaine de kilomètres des côtes gabonaises.
Seulement, CEP n’a pas d’argent. Du moins pas à la hauteur de ses ambitions. Selon le dernier rapport d’activité de la société, celle-ci ne disposait, en octobre 2021, que de 109 660 dollars (léquivalent de 63,7 millions de francs CFA) pour toutes liquidités. « Historiquement, CEP n’a jamais généré de cash grâce à ses activités et s’est toujours financé grâce à des levées de fonds« , rappellent nos confrères.
Abandonné par TotalEnergies en 2001 pour des raisons techniques avant d’être repris par Gabon Oil Company (GOC) en 2016, Konzi apparaît donc comme un bon filon pour CEP qui espère ainsi se faire de l’argent sur sa propre activité. Ce qui serait une première et permettrait de la relancer. Vingt ans plus tôt, la capacité de ce champ marginal en eau peu profonde était estimée à 600 barils par jour.