Alors que les mesures d’austérité battent leur plein au Gabon en occasionnant la hausse vertigineuse du taux de chômage, les jeunes sont en perpétuelle quête d’un moyen de subsistance. Si certains peuvent compter sur leurs parents, d’autres misent tout sur les paris sportifs tels Bet241 pour espérer supporter leurs charges quitte à tout risquer.
La 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2021 actuellement en cours, s’assimile à la compétition de la dépendance. Et pour cause, plusieurs jeunes épris de football y voient une chance inouïe de se remplir les poches en misant le peu de ressources financières sur des rencontres. Une initiative qui serait rentable à bien des égards pour les parieurs. « Avec 1500 FCFA, si tu sais choisir les options et si les équipes assurent, tu peux avoir le jackpot », a indiqué Guylain, diplômé de l’UOB.
Il faut dire que les parieurs sportifs sont à la fois de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes. Si aucune donnée statistique ne nous a été fournie, il n’est plus rare de constater la hantise de la jeunesse de notre pays envers ce mécanisme innovant. Au sortir des cours pour les élèves et étudiants, voire de la maison pour les diplômés sans emploi, une seule destination s’ouvre désormais à eux, le kiosque. Une situation qui relève davantage du manque d’issue pour cette jeunesse dite « sacrée ».
En effet, en attendant désespérément que l’État gabonais lève définitivement les mesures d’austérité dont le gel des recrutements à la fonction publique, des concours administratifs et d’entrée dans les écoles normales supérieures. Résultat, plusieurs centaines de diplômés des universités publiques et privées, las de tirer le diable par la queue, ont tout misé sur des jeux de hasard afin d’engranger des liquidités nécessaires à leur survie. Vivement que le gouvernement s’y penche pour éviter que la dépendance à ces jeux ne soient source d’effets néfastes pour les concernés.