A l’initiative de l’ambassadeur du Gabon en France, Liliane Massala, et du consul général du Gabon, Fabrice Boussougou Boussougou, une rencontre s’est tenue le 14 janvier avec une trentaine d’associations gabonaises de France. Il s’agissait de renseigner ces derniers sur les différents types d’accompagnement administratif et consulaire que les Gabonais sont en droit d’attendre de la chancellerie mais aussi sur les modalités de séjour.
Les représentants des associations gabonaises de France ont échangé le 14 janvier à Paris avec l’ambassadeur du Gabon en France, Liliane Massala, et le consul général du Gabon, Fabrice Boussougou Boussougou. L’objectif était de porter à l’attention des représentants d’associations certaines informations utiles, sur les différents types d’accompagnement administratif et consulaire que les Gabonais sont en droit d’attendre de la chancellerie mais aussi sur les modalités de séjour.
L’ambassadeur du Gabon a affirmé la nécessité de construire avec les associations, sur la base d’actions citoyennes, patriotiques et de solidarité, un partenariat intelligent. Celui-ci devrait permettre de travailler ensemble sur des axes susceptibles de faire rayonner l’image du Gabon. Cette perspective suggère de développer une franche collaboration avec une diaspora gabonaise dynamique, agissante, inventive et créative, capable de porter des projets de développement.
Cet horizon vise à inspirer plus de considération de la France à la communauté gabonaise et un meilleur regard des autres communautés vivant en France. Cette rencontre est la matérialisation d’un engagement pris par la représentation diplomatique tout au long de l’année avec différentes associations et individualités gabonaises, celui de s’ouvrir à la communauté avec laquelle les rapports sont restés assez distendus ces dernières années, et définir un meilleur cadre de concertation.
Faisant référence aux dispositions des Conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires, le consul général a rappelé les missions diplomatiques dédiées à la communauté, notamment celles d’assurer une protection et une assistance administrative et juridique. Il a également appelé les associations à observer les principes réglementaires pour leur reconnaissance légale pour prétendre bénéficier des subventions.
Dans cette perspective, l’ambassade se propose, avec le concours d’experts gabonais, de renforcer le tissu associatif pour le rendre compétitif en lui assurant des outils de performance et de facilitation de financement. Pour une meilleure coordination de ces actions, il a été convenu de réactiver le Conseil des Gabonais de France (CGF). S’agissant des droits et obligations liés au séjour et à la résidence en France, les échanges ont porté sur l’évolution du cadre légal et procédural mis en place par le gouvernement français.
Pour mieux édifier l’assistance sur cette question, deux représentants du ministère français de l’Intérieur, invités à éclairer l’opinion, se sont appuyés sur certaines clauses de l’Accord de coopération relatif à la gestion concertée des flux migratoires et au codéveloppement, du 05 juillet 2007, sur celles de l’Accord relatif aux échanges des jeunes professionnels entre le Gabon et la France, ainsi sur certaines dispositions des Codes pénal et civil français qui sanctionnent les infractions les plus récurrentes liées à la transgression de certaines obligations en matière de séjour.