Au Gabon où le paludisme continue de faire des ravages, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) appuyé par ses partenaires opte pour les tests diagnostiques rapides (TDR). L’idée, déterminer promptement si une personne présentant les symptômes du paludisme a effectivement cette maladie pour permettre une meilleure prise en charge.
Plus faciles à déployer et nécessitant un faible coût et une expertise minimale, les tests diagnostiques rapides (TDR) utilisés dans le cadre de la lutte contre le paludisme séduisent le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Au Gabon où la maladie est vivace malgré le dispositif de la riposte engagée depuis 25 ans, le PNLP appuyé par ses partenaires opte pour l’utilisation de ces TDR. «Ils permettent de donner un résultat dans un temps assez réduit et avoir un résultat fiable», a déclaré sur les antennes de Gabon 1e, Hugues Romel Essanga, le chef département IEC au PNLP.
Selon Hugues Romel Essanga, la pratique est différente de la goutte épaisse. Encore pratiquée dans le pays pour la détection de cas de paludisme, cet examen consiste pour ainsi dire, à prélever du sang chez le patient, le mettre sur une lame travaillée puis lire le résultat au microscope. «A partir du microscope, on voit les parasites au niveau de l’organisme, contrairement aux TDR où il s’agit des anticorps et antigènes qui vont nous permettre d’avoir une barre qui signifie qu’il y a la présente du parasite dans le corps du patient prélevé», a indiqué le chef du département IEC.
En clair, avec les TDR les résultats sont disponibles au bout de 15 minutes, permettant ainsi une prise en charge immédiate d’un patient atteint de paludisme. Ce, dans un contexte où la lutte contre le paludisme a été mise à rude épreuve depuis l’arrivée du Covid-19 dans le pays.