Entre congrès en perspective et élections de 2023, le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) de Me Séraphin Ndaot Rembogo continue sa reconquête des espaces perdus. Par cette démarche, le parti veut galvaniser ses troupes afin de mieux se situer sur l’échiquier politique.
Le Gabon se prépare à affronter une année marquée par des défis politiques majeurs. En 2023, le pays organisera des élections : les législatives, les locales et la présidentielle. Si tous les partis politiques ne comptent pas présenter des candidats à la présidentielle pour diverses raisons, aux législatives et aux locales ils espèrent tous ou presque, se mettre sur la ligne de départ. L’idée, consolider leurs acquis électoraux afin de garantir la mise en œuvre des programmes de leurs candidats à la présidentielle mais aussi, mieux se situer sur l’échiquier politique.
Parmi eux, le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) de Me Séraphin Ndaot Rembogo qui depuis l’année dernière, s’est résolu à investir le terrain. «Nous nous inscrivons dans la conquête de nouveaux espaces et la reconquête des espaces perdus», a déclaré son vice-président lors d’une cérémonie d’installation des coordonnateurs de cellules de base et des responsables d’arrondissement, le week-end écoulé au quartier dit Derrière l’Ecole normale à Libreville. «Nous pensons que pour tout œuvre, il faut d’abord accélérer au niveau des installations de nos structures. C’est que nous continuons à faire», a ajouté Anges Landry Safou. Selon lui, le PDS a installé une dizaine de coordinations à Derrière l’Ecole normale.
«Notre congrès se profile à l’horizon, il faut galvaniser les troupes. Il faut mettre les troupes en rangs serrés. Par ailleurs, les années qui pointent à l’horizon s’inscrivent dans le cadre des élections. Il ne faut pas manquer ce rendez-vous» a-t-il dit, estimant que l’heure est à la redynamisation de la base. Environ 100 nouveaux militants ont signé des fiches d’adhésion et pour les membres de ce parti, «le PDS se porte très bien».