Après avoir annoncé leur entrée en grève le 14 janvier dernier, les écogardes du Gabon ont décidé de faire une trêve de 3 mois. Ils accordent ce temps aux nouveaux responsables nommés à la tête de deux départements importants de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) pour apporter des solutions à leurs revendications.
Les écogardes qui avaient annoncé leur entrée en grève dès le 14 janvier ont décidé d’être plus modérés, en optant pour une trêve de 3 mois. A en croire le secrétaire général du Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg), qui avait d’ailleurs annoncé l’entrée en grève, il est question de laisser du temps aux nouveaux responsables nommés à la tête de deux départements importants de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), les Ressources humaines et les Affaires financières.
«Ce sont des nouvelles personnes qui ont été nommées au cours du dernier Conseil des ministres et nous avons eu à discuter avec le directeur des ressources humaines. Ce qui n’avait jamais été fait auparavant parce que, la directrice des ressources humaines sortante ne nous avait jamais reçu durant 2 ans», a déclaré Sosthène Ndong Engonga. Selon lui, à peine nommé, ce dernier a ouvert les discussions avec le Syneg tout en promettant des améliorations dans le quotidien des agents de l’ANPN.
C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de «leur accorder un sursis de 3 mois pour essayer de régler un certain nombre de problèmes», a fait savoir le secrétaire général du Syneg. Au nombre des préoccupations des agents, la régularité des salaires, l’assurance maladie complémentaire et le problème de licenciement abusif d’un de leur collègue licencié depuis près d’un an. «Tout a été démontré que son licenciement était abusif. Donc, il doit être réintégré», a commenté Sosthène Ndong Engonga. «Nous avons posé ces 3 préalables pour que dans le délai de 3 mois que nous leur accordons, qu’ils puissent au moins nous apporter des solutions à ces 3 préalables».