Depuis le 1er janvier 2022 et pour les deux ans à venir, le Gabon est l’un des quinze pays à siéger au sein du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Pour les Etats-Unis, il y a motif à se réjouir, comme l’explique une note diplomatique.
« Les Etats-Unis sont ravis de compter parmi les quinze pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies », indique cette note diplomatique avant d’en expliquer les raisons.
« Le Gabon est l’un des rares pays en Afrique centrale à jouir d’une réelle stabilité », précise la note qui poursuit : « En outre, la sécurité mondiale doit s’entendre sous une acception large. Celle-ci englobe également les aspects sanitaires et environnementaux. Sur le premier point, la riposte gabonaise à l’occasion de la pandémie de Covid-19 est sans doute l’une des plus efficaces mises en œuvre sur le continent (…) Quant à l’environnement, comme l’a montré la COP 26, le Gabon fait partie des pays les plus stratégiques dans la lutte contre le réchauffement climatique en raison de sa capacité à piéger le carbone grâce à ses forêts », complète la note.
Le Gabon siègera, du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023, au Conseil de sécurité des Nations Unies en qualité de membres non-permanents. Les quatorze autres pays à composer cette institution, la plus importante du système onusien, sont les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne et la France (membres permanents) ; l’Inde, l’Irlande, le Kenya, le Mexique, la Norvège, l’Albanie, le Brésil, le Ghana et les Emirats Arabes Unis (membres non permanents).