À une vingtaine de mois de la prochaine élection présidentielle au Gabon, certains leaders de l’opposition, à l’instar d’Alexandre Barro Chambrier, déjà en campagne, sont convaincus que la formation d’une coalition reste possible, y compris au dernier moment comme en 2016.
Comme en 2016, les principaux partis de l’opposition formeront une coalition lors de la présidentielle de 2023. C’est, en tout cas, le souhait d’Alexandre Barro Chambrier qui, en campagne depuis quelques mois, n’a pas cessé d’inviter ses pairs à se retrouver pour réfléchir sur le sujet. Si aucun leader de l’opposition n’a officiellement répondu à son appel jusqu’à lors, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) n’estime pas moins qu’il bénéficie du soutien de la plupart des acteurs politiques de premier plan au sein de l’opposition.
«Nous sommes confiants qu’au fur et à mesure que nous allons développer nos arguments, qui sont d’ailleurs partagés par beaucoup, nous arriverons à cette coalition», a-t-il déclaré à la faveur d’une interview avec nos confrères de TV+, Le Bandja et Gabonmediatime.com. Il assure en effet que son appel est déjà entendu par certains au RPG, chez les Démocrates et au sein de l’Union nationale, tel que cela s’est exprimé lors de sa récente tournée à l’intérieur du pays.
Si Alexandre Barro Chambrier est si confiant, c’est qu’il croit que l’exploit de 2016 peut être réédité à 20 mois du délai légal de la prochaine présidentielle. «Rappelez-vous qu’en 2016, c’est un peu tardivement qu’on s’est mis d’accord sur la coalition qui devait permettre à Jean Ping d’aller à la bataille. Notre objectif est de construire quelque chose qui sera suffisamment organisé à temps pour mieux maîtriser les rouages de l’élection», a-t-il fait valoir.