La Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), l’une des plus anciennes centrales syndicales du Gabon, a plaidé lors d’un séminaire international en faveur de la mise en place d’un comité national du dialogue social au Gabon afin limiter les grèves provoquées en partie à cause des effets néfastes de la pandémie du Covid 19 sur l’emploi, l’économie, le social…
Le Secrétaire général de la COSYGA, Philippe Djoula a exprimé cette demande lors d’un séminaire pour la région Afrique francophone organisé du 20 au 21 décembre par visioconférence par l’International francophone du dialogue social (IFDS).
Le séminaire portait sur le rôle des institutions du dialogue social dans la gestion de la crise du Covid-19 en Afrique Francophone.
« Le dialogue social peut servir de levier pour éclairer et orienter les gouvernements et les partenaires sociaux (travailleurs et employeurs) dans la relance de l’économie cassée par la pandémie à cause des mesures restrictives », a expliqué Philippe Djoula qui souhaite ardemment que le gouvernement gabonais se penche sincèrement sur la question.
A terme, le Comité national du dialogue social vise à prévenir les grèves dans les milieux professionnels, a-t-il conclu.
Depuis 2020, le monde est frappé par la pandémie de la Covid-19 et les mesures prises pour lutter contre sa propagation ont eu des conséquences sur les entreprises et les travailleurs. L’IDFS a rappelé les récessions subies par les économies, les fermetures et ralentissements des entreprises, les suppressions d’emplois, l’accentuation de la pauvreté et bien d’autres …
« Par le dialogue social, certains travailleurs qui ont perdu leurs emplois peuvent être reconvertis dans de nouvelles opportunités créer par la pandémie », a estimé Philippe Djoula.
Le séminaire de l’IFDS a regroupé des représentants d’organisations et d’institutions internationales dont le Bureau international du travail (BIT) et l’Organisation international de la francophonies (OIF).