Après 2 mois de travaux, le Conseil national de la démocratie (CND) a clôturé sa seconde session ordinaire de l’année 2021. Si plusieurs propositions ont été faites à l’issue des travaux, le chargé en communication de cette institution a assuré que le CND prend un nouvel envol pour la consolidation de la démocratie dans au Gabon.
Ouverte à Libreville le 25 octobre dernier, la seconde session ordinaire du Conseil national de la démocratie (CND) de l’année 2021 a pris fin le 24 décembre. Entre réforme du processus électoral, gouvernance démocratique et vie des partis politiques, les participants aux travaux de cette session ont abordé diverses questions qui ont donné lieu à un panel de propositions évoquées à la clôture des travaux, par le président du CND Séraphin Ndaot. Parmi ces propositions, a-t-il énuméré, la création des prix sur la gouvernance démocratique, l’encrage et la stabilisation de la démocratie ou encore la contribution des confessions religieuses dans le processus électoral.
Si Séraphin Ndaot a apprécié les travaux qui se sont bien déroulés dans l’ensemble, à l’issue de la cérémonie officielle de clôture, le chargé en communication de cette institution a évoqué le rôle du CND, via les acteurs politiques qui le composent, dans la consolidation de la paix sociale et la sérénité. «Il y a énormément des problèmes aujourd’hui. Les différents acteurs politiques ont un rôle extrêmement important à jouer», a déclaré Martin Boudzanga. «Mais aujourd’hui, le Conseil national de la démocratie est en train de prendre un nouvel envol pour que la population se rende compte de ce qui va se faire dans le cadre de l’avancée démocratique dans notre pays», a-t-il ajouté.
Un redéploiement sur le terrain envisagé
Si cet envol devrait principalement s’appuyer sur le projet de loi portant réorganisation du CND adopté en Conseil des ministres du 17 décembre dernier, Martin Boudzanga explique qu’il se fonde sur le renforcement des capacités du CND pour permettre à ses membres de se redéployer sur le terrain. «Des prérogatives vont être renforcées. La structure même du CND est en train d’être revue et renforcée. Avec cette nouvelle structure, nous pensons qu’une dynamique nouvelle va être insufflée au sein de cette institution pour plus d’efficacité sur le terrain», a-t-il fait savoir. Comparant le CND à un corps de garde, il estime que l’institution doit être l’acteur principal de la démocratie dans le pays.
«On l’a toujours rappelé, à l’Assemblée nationale, il y a au maximum 5 partis représentés. Or, au CND ce sont tous les partis politiques légalement reconnus. Donc, toutes les opinions s’y expriment», a commenté Martin Boudzanga qui souhaite que la volonté du peuple s’exprime au sein de cette institution. «Toutes les idées doivent être mises ensemble pour que nous essayions de sortir le pays de la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui» a-t-il dit, certain de ce que le nouvel envol du CND permettra d’y arriver. «Le plus important c’est de faire en sorte que le processus démocratique puisse s’ancrer de plus en plus» a-t-il déclaré, promettant que le CND fera un travail de terrain pour être plus proche des populations. «C’est un travail qui va se faire parce que le bureau du CND va également aller à la rencontre des partis politiques», a-t-il fait savoir.