En cette fin décembre, les médias africains rejouent leur « marronnier » : la vie chère en période de festivités. Et cette année, le Covid-19 s’invite à la fête…
« Pour les fêtes, cette année, tout est plus cher ». Entendue à tous les coins de marchés, à l’approche de Noël et de la Saint-Sylvestre, la phrase semble du même acabit que « y a plus de saison » ou « tout fout le camp, ma bonne dame ». Vaines incantations de nostalgiques qui semblent découvrir, avec une naïveté sans cesse renouvelée, que la rugosité des prix est intrinsèquement liée à la spéculation elle-même liée aux célébrations de fin d’année ? Une revue de presse rétrospective édifierait. Mais qu’importe. Puisque l’esprit des travailleurs n’est déjà plus à leurs taches, les médias appuient là où ça fait mal : la dèche de janvier – fameuse « janviose » – pourrait débuter avant même le passage à l’année nouvelle…... suite de l'article sur Jeune Afrique