La commémoration des 50 ans de l’Université Omar Bongo (UOB), débutée le vendredi 17 Décembre écoulé par l’opération ‘’Campus propre’’ qui vise à assainir l’environnement universitaire, nous a permis de rencontrer sur les lieux, le Président du Comité d’organisation du cinquantenaire de l’UOB, Pr Jean François Owaye, qui a décliné les différents contours liés à cet événement qui s’achève le 24 Décembre prochain.
Agence Gabonaise de Presse: Il est prévu un grand nombre d’activités pour célébrer les 50 ans de la première université publique du Gabon. Peut-on revenir sur les principaux rendez-vous au programme ?
Pr. Jean François Owaye: «Nous avons démarré depuis, avec les états généraux de l’université. Aujourd’hui, nous enchaînons avec l’opération «Campus propre». Nous avons décidé d’assainir un tant soit peu, notre environnement de travail. Nous avons voulu marquer le coup symboliquement, en se disant qu’il faut avoir un corps saint dans un environnement saint. Nous avons décidé de retracer un peu la trajectoire de notre Institution, de la genèse jusqu’aujourd’hui, voir un peu les grands temps forts, les problèmes auxquels nous avons été confrontés, et également réfléchir sur les solutions possibles qu’on peut y apporter. Pas seulement les solutions gouvernementales, mais les solutions aussi à l’intérieur de l’Université et voir comment améliorer ce qu’il y’a à améliorer».
Quelle importance pour la journée du Mercredi 22 Décembre 2021 ?
«La journée du Mercredi 22 est une journée hautement symbolique. Parce que c’est la journée au cours de laquelle, nous allons faire le lancement officiel du jubilé, avec une partie protocolaire. On espère recevoir ici les personnalités gouvernementales, peut-être même l’édile de Libreville, un certain nombre de partenaires, les anciens de l’Université, Enseignants comme Etudiants, et nous allons essayer de décliner les grandes orientations, la grande vision que nous prêtons au cinquantenaire. Après quoi, nous aurons d’autres phases du jubilé. On va organiser le colloque sur les 50 ans de l’Université Omar Bongo, puis viendra en temps opportun l’attribution de Doctorats Honoris causa aux personnalités que nous aurons choisies».
Comment allez-vous exploiter et mettre en œuvre les recommandations issues des états généraux de l’UOB ?
«L’intérêt, c’est que là au moins les Universitaires eux-mêmes ont fait une auto-critique. Ils ont visualisé la situation et situé les nœuds gordiens que l’on peut défaire à l’intérieur de l’Institution, et d’autres avec l’appui significatif du gouvernement. Je pense que pour ce qui est de l’intérieur de l’Université, nous allons le faire. Maintenant, il faut un plaidoyer important, novateur pour que le gouvernement puisse se pencher, un tant soit peu, sur la maison malade qu’est l’Université Omar Bongo. Nous avons fort espoir».
Y a-t-il les invités à l’international pour ce jubilé de l’Université Omar Bongo ?
«Alors, s’agissant des personnalités extérieures, nous avons posé effectivement cette problématique-là. Nous avons longuement discuté avec notre ministre de tutelle sur cette possibilité [Ministre l’enseignement supérieur, NDLR], mais comme vous savez l’Université, certainement comme tout le pays, semble-t-il nous traversons un stress financier important. Nous sommes obligés de faire la politique de nos moyens, nous travaillerons avec les internationaux qui voudront bien venir nous rejoindre par leur propre moyen. Mais le comité d’organisation n’a pas les moyens de faire venir des invités à l’international».