Réuni en congrès les 10 et 11 décembre à Libreville, le parti d’opposition, Rassemblement pour le Gabon (RPG) a porté son choix sur Laurent Angue Mezui. Ce dernier va présider pour les quatre prochaines années.
Le Rassemblement pour le Gabon (RPG-opposition) a tenu son 8éme congrès du 10 au 11 décembre écoulés à son siège de Libreville. La circonstance qui est également venue mettre un terme à une transition de quatre années, a été marquée par la désignation de Laurent Angue Mezui à la tête du parti. Son challenger Jean Nesthor Nguema Mebane ayant finalement désisté.
Conforté par la confiance de sa famille politique, le nouveau président du RPG, qui dispose de quatre années pour marquer son passage et ramener le parti au-devant de la scène politique, n’a pas caché son ambition de rassembler toutes les composantes du parti. Ce, afin d’assurer des lendemains encore plus radieux à cette écurie politique créée en 2020 par Paul Mba Abessole.
«Je viens d’être porté à la tête du Rassemblement pour le Gabon, pas par ma volonté, mais par la volonté des militants et celle de mes pairs ici. Nous étions en période transitoire, et nous venons de boucler cette élection. Je voudrais véritablement rassurer les uns et les autres que le RPG est en pleine renaissance. Et cette renaissance ne se fera pas sans tous les militants et tous les Gabonais», a déclaré Laurent Angue Mezui.
Le nouveau chef de file du RPG a rassuré l’opinion sur la participation de son parti aux prochains rendez-vous électoraux, dont la présidentielle de 2023.
«Le congrès a donné quitus au parti pour être présent aux prochaines élections politiques. Mais, pour le moment, nous ne savons pas qui sera candidat pour le compte du RPG. Un autre congrès sera organisé pour en décider. Ce n’est pas le président qui s’autoproclame, ce sont les militants, lors d’un congrès, qui décident de la participation d’un des nôtres, et quelles sont les conditions que nous mettons autour», a-t-il fait savoir.
Depuis 2017, le RPG a été dirigé par quatre présidents, en raison d’un par an. Une «une gestion collégiale» proposée et adoptée lors du retrait du fondateur du parti en 2017, afin d’éviter les déchirements et les guerres intestines. Ce congrès avait donc pour but, de renouveler les instances dirigeantes et de redynamiser le parti pour la présidentielle de 2023.