En boostant les échanges, la Zone de libre-échange continentale africaine doit générer des milliards de dollars de retombées pour les États tout en réduisant pauvreté et inégalités. À condition de lever certains obstacles, souligne la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
L’enjeu est connu : il faut tirer de la pauvreté les 34 % des Africains disposant seulement de 1,9 dollar par jour, soit 490 millions de personnes. Le principal remède n’est pas moins connu : en abaissant les barrières douanières et en multipliant les infrastructures de communication sur le continent, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) permettra de créer de la richesse dans le domaine où il y a le plus à gagner, celui des échanges intra-africains.
Ce commerce interne au continent est une manne en puissance : il peut augmenter de 9,2 milliards de dollars grâce à la réduction des droits de douane entre pays africains et de 21,9 milliards supplémentaires grâce à la suppression des autres obstacles aux échanges, a calculé la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) dans son rapport 2021 sur le développement économique en Afrique publié le 8 décembre.... suite de l'article sur Jeune Afrique