Le président de la Confédération Patronale Gabonaise a été condamné mardi 7 décembre à un an de prison avec sursis assortie d’une amende 1 million de Fcfa par la Cour d’appel de Libreville. Il lui est reproché d’avoir empoché 600 millions de FCFA pour des travaux de connexion des établissements d’enseignement primaire et secondaire du Gabon qui n’ont jamais été effectués.
Coup de tonnerre dans le monde des affaires gabonais.
La Cour d’appel de Libreville a condamné ce mardi 7 décembre, Alain Bâ Oumar, président de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) à un an de prison avec sursis, assortie d’une amende de 1 million de FCFA à payer au Trésor Public.
Le patron d’IG Telecom a été déferré devant la justice pour faux et usage de faux. Sa société a empoché 600 millions de Fcfa pour entreprendre, dans le cadre d’un marché passé avec l’Etat, des travaux de connexion des lycées, collèges et écoles primaires du Gabon. Ses travaux n’ont, au final, jamais été effectués.
Bâ Oumar pourra-t-il encore longtemps se maintenir à la tête de la CPG ?
Avec cette condamnation se pose désormais avec acuité la question du maintien d’Alain Bâ Oumar à la tête de la CPG. Bâ Oumar condamné, c’est l’image de toute une organisation, dont les membres représentent 80 % du chiffre d’affaires des entreprises du pays, qui se trouve entachée.