C’est à la faveur d’une audience que leur a accordée le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda qu’une délégation de la Haute autorité de la communication (HAC) a fait étalage des maux qui minent le fonctionnement de leur organe. En effet, son porte-parole Jean François Mouwaka Ngonga a appelé le gouvernement à renforcer les moyens variés leur permettant de mener à bien les missions qui leur sont assignées.
Depuis son avènement en 2018 en lieu et place du Conseil national de la communication (CNC), la HAC demeure engluée dans des difficultés d’ordres multiples et variés qui sont rédhibitoires à l’atteinte de résultats escomptés par les plus hautes autorités de la République. Fort de ce qui précède, une délégation de l’organe de régulation de la communication a été reçue par le chef du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda le jeudi 25 novembre dernier.
Une audience qui a permis aux conseillers membres de dresser le cahier des charges des agents qui y exercent. Non sans plaider pour un soutien constant de l’État. « Depuis 2018, date à laquelle nous avons pris notre fonction, nous traversons une situation difficile. Des situations budgétaires, de fonctionnement, d’équipements et de gouvernance » a indiqué Jean François Mouwaka Ngonga, porte-parole de la HAC.
Par ailleurs, ce dernier s’est dit enthousiaste quant à l’aboutissement de leur requête. « Nous sortons de là suffisamment sereins […] Nous attendons que les plus hautes autorités nous donnent un signal fort pour que les missions qui sont les nôtres soient assumées avec efficacité », a-t-il conclu. Pour rappel, crée par l’ordonnance n°10/PR/2018 du 23 février 2018, la HAC est une autorité indépendante, chargée de veiller, en toute impartialité, au respect de l’expression de la démocratie et de la liberté de la presse sur toute l’étendue du territoire.