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Le Gabon s’associe à l’australien Fortescue pour relancer l’exploration du fer de Belinga en arrêt depuis 9 ans
Publié le mercredi 1 decembre 2021  |  Le Nouveau Gabon
Gisements
© Autre presse par DR
Gisements de fer au Gabon
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Le projet d’exploitation du fer de Belinga dans la province de l’Ogooué-Ivindo, devrait bientôt être relancé après plus de neuf ans d’arrêt. Le 24 novembre dernier, le groupe minier australien Fortescue Metals group (FMG) et le Gabon ont conclu un accord pour lancer un programme d’études de 12 à 18 mois sur ce site minier à haute teneur en fer avec des réserves estimées à un milliard de tonnes, rapporte le site Africa intelligence.

D’après la même source, si les études sont concluantes, le groupe australien Fortescue propose de développer la mine de fer de Belinga, en utilisant l’hydrogène vert comme source d’énergie. Ce qui répond aux objectifs du Gabon en matière de développement durable.

Cet accord est signé quelques semaines après la rencontre entre Andrew Forrest, président du groupe minier australien et Noureddin Bongo, ancien coordinateur général des affaires présidentielles le 2 novembre en marge de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat (Cop 26), à Glasgow, en Ecosse. C’est certainement au cours de cette rencontre que la décision de conclure cet accord a été prise. Mais, pour l’instant, aucune communication ni de l’entreprise australienne, encore moins des autorités gabonaises n’a été faite sur ce partenariat qui marque un pas décisif vers l’exploitation du fer au Gabon.

Accordé à la China Machinery Engineering Corporation (CMEC) en 2006, le permis d’exploitation de la mine de Belinga avait été suspendu en 2011 par le gouvernement à la suite d’un litige avec cette entreprise, actionnaire majoritaire (75%) de la Compagnie minière de Belinga.

Pour mémoire, le Gabon détient d’abondantes réserves de minerai de fer non-exploitées jusque-là. Les autorités gabonaises espèrent que l’entrée en exploitation de la mine de Belinga contribuera à l’atteinte de leurs objectifs de diversification de l’économie, de création d’emplois et de développement de l’industrie locale de production de fer. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’a été interdit il y a quelque temps l’importation du fer à béton.

Sandrine Gaingne
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