Le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) vient de publier des données relatives à l’accès à l’énergie électrique et hydraulique en zone rurale au Gabon en 2021.
Selon cet organisme public, les zones rurales gabonaises comptent 25% de la population du pays, soit environ 400 000 personnes. « Les taux d’accès à l’électricité et à un point d’eau sont estimés à respectivement 15% et 43%. A moyen terme (2035), l’Etat envisage de développer un accès universel aux services de fourniture d’énergie électrique et d’eau potable sur l’ensemble du territoire gabonais », renseigne le CNEE.
Pour améliorer ces taux, le Conseil indique que la responsabilité globale de l’activité d’exploitation-maintenance lui a été confiée par l’Etat. Ainsi, le CNEE attribue et suit les contrats d’exploitation-maintenance des opérateurs privés et assure un rôle général de contrôle.
A terme, le gouvernement gabonais fonde sa stratégie d’accès universel aux services d’eau et d’électricité sur la mise en place d'un système de pérennisation du service d’accès à l’eau potable et d’accès à l’électricité en transférant le service d’exploitation-maintenance des équipements à un opérateur privé. Sans oublier de passer d’une logique de fourniture d’équipements à une logique de fourniture de services en faisant souscrire les ménages ruraux aux services payants apportés par l’opérateur privé.
Plusieurs réformes et décisions ont déjà été prises pour améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité au Gabon. Entre autres, un cadre juridique élaboré pour attirer les investisseurs, la libéralisation du secteur dans la production et le transport, sans oublier le développement des énergies renouvelables grâce à des mesures incitatives. Toutes ces décisions ont permis d’améliorer la disponibilité de ces ressources. Même si ça reste encore insuffisant.