La nouvelle présidente de l’Union nationale (UN, opposition) a annoncé, le 17 novembre sur Jeune Afrique, que son parti participera à la présidentielle 2023 et aux élections locales et législatives prévues cette année-là. Paulette Missambo ignore pour l’heure si elle sera le candidat de l’UN au scrutin présidentiel, car celui-ci sera désigné lors d’un congrès extraordinaire du parti.
Fraichement élue à la tête de l’Union nationale (UN, opposition), Paulette Missambo nourrit de grandes ambitions pour le parti créé par André Obame. Sous la houlette de la ‘’dame de fer’’, la formation politique prendra part à toutes les joutes électorales prévues dans moins de deux ans. «En 2023, il y aura les élections locales, législatives et la présidentielle. L’UN participera à tous ces scrutins avec l’ambition de remporter et ouvrir une nouvelle ère pour le pays», a déclaré Paulette Missambo dans une interview parue à Jeune Afrique, le 17 novembre.
A la question de savoir si elle sera la candidate de l’UN, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale préfère rester prudente. «Pour l’instant, il s’agit de diriger l’UN, rien que ça. Le candidat du parti à la future présidentielle sera désigné, comme en 2016, lors d’un congrès extraordinaire. Si nous avons plus d’un candidat, la mission du président de notre parti sera de faire en sorte qu’une primaire soit organisée et qu’elle se passe dans les meilleurs conditions de transparence et d’équité», a-t-elle affirmé.
Dans tous les cas, l’UN entend être au service des Gabonais et non d’une personne. «C’est cette vocation première que nous devons retrouver et qu’incarne l’équipe que je conduis pour la direction de notre parti. Nous devons mobiliser les Gabonais autour d’une ambition commune : rétablir la République et l’Etat de droit afin de construire une communauté de destin. Mon arrivée à la tête de notre partie devra être perçue comme une réaffirmation de ces fondamentaux», a conclu Paulette Missambo.