Le contre-amiral Benjamin G. Reynolds, directeur du quartier général maritime des Forces navales américaines Europe, Afrique et Sixième flotte, a séjourné du 10 au 12 novembre au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe. Le renforcement des partenariats dans le domaine de la sécurité maritime, ainsi que les questions de paix ont été au cœur de ce séjour.
Après la représentante des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, qui a effectué un séjour à Libreville, du 28 au 29 octobre, pour explorer les domaines de coopération entre le Gabon et son pays, mais aussi avec le Système des Nations unies, le tour est revenu au directeur du quartier général maritime des Forces navales américaines Europe, Afrique et de la Sixième flotte, le contre-amiral Benjamin G. Reynolds. Ce dernier a visité du 10 au 12 novembre le Gabon et Sao Tomé-et-Principe.
Selon des sources diplomatiques américaines à Libreville, la visite du contre-amiral Reynolds s’inscrit dans le prolongement du partenariat des États-Unis avec ces deux pays dans la promotion de la paix et de la sécurité dans le golfe de Guinée. Une zone maritime désormais exposée à la piraterie et à d’autres maux comme l’enlèvement des marins, la pêche illégale et la contrebande.
Au cours de son séjour, le contre-amiral Reynolds a rencontré les dirigeants et chefs de la Défense du Gabon et de Sao Tomé-et-Principe pour discuter de la mise en commun des ressources pour faire face efficacement à ces menaces. Face à la piraterie maritime, Linda Thomas-Greenfield avait indiqué que les USA assurent leur entière coopération et appui aux pays du golfe de Guinée pour juguler le phénomène.
Les défis transnationaux en matière de répression maritime dans cette région ne peuvent être relevés que par une coopération multilatérale. «Les États-Unis ont un intérêt commun avec les nations africaines partenaires, à assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation dans les eaux entourant le continent. Car, ces eaux sont essentielles à la prospérité de l’Afrique et à son accès aux marchés mondiaux», font savoir les sources de l’ambassade américaine à Libreville.