L’information a été rendue publique ce mercredi 10 novembre 2021 par l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (Anfpg). En effet, l’ancienne gloire des Panthères Stéphane Nguema, par ailleurs secrétaire général de ladite plateforme, Mike Doussseingui, son adjoint et 3 footballeurs du national foot, auraient été interpellés par les limiers au poste de gendarmerie de Bongoville dans le Haut-Ogooué.
« Alors qu’elle se rendait à Franceville pour rencontrer les joueurs des Panthères A du #Gabon, la délégation de l’ANFPG composée de 5 personnes dont 2 membres du Board et 3 footballeurs en activité vient d’être arrêtée arbitrairement au poste de gendarmerie de Bongoville », a indiqué le Président de ladite association, Rémy Ebanega via un post sur les plateformes Facebook et Twitter.
Selon des sources proches du dossier, il s’agirait de Stéphane Nguema, Mike Doussseingui et 3 joueurs en activité. Les 5 acteurs du sport roi se rendaient dans la capitale altogovéenne pour porter à l’attention des 23 panthères du Gabon, un message de détresse quant à la situation de leurs collègues privés de toute activité sportive depuis 2 ans. Le national foot étant suspendu, officiellement, pour cause de crise sanitaire liée à la Covid-19.
Depuis ses acteurs, toutes catégories confondues, tirent le diable par la queue. D’ailleurs plusieurs d’entre eux, sont réduits à vendre les vêtements à la friperie à la Gare routière quand ils ne font pas le « boy chauffeur ». Une situation de précarisation qui ne semble pas interpeller les autorités compétentes qui laissent mourir l’une des rares activités qui égayent les populations attristées par la crise sanitaire difficile.
Pour l’heure, les 5 membres de la délégation n’ont pas fait l’objet d’une quelconque molestation. Le but inavoué par les donneurs d’ordres viseraient certainement à les empêcher de se rapprocher de Pierre Emerick Aubameyang et des autres internationaux présents à Franceville. Lesquels sont très souvent sollicités par les acteurs locaux pour porter haut leurs doléances. Nous y reviendrons !