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Des suspensions de salaires contre des enseignants grévistes dès ce mois de novembre
Publié le mercredi 10 novembre 2021  |  Le Nouveau Gabon
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© Gaboneco par dr
Enseignement: les grévistes doivent-ils continuer à percevoir leurs salaires?
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Pour riposter contre les enseignants grévistes qui refusent de dispenser des cours depuis le début de la rentrée scolaire au Gabon, le gouvernement gabonais a décidé d’instaurer le paiement par bon de caisse, informe une note de services signée le 8 novembre par le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Théodore Koumba.

Ainsi, les enseignants absents de leur poste de travail pourraient ne pas voir leurs salaires payés dans les prochaines semaines. « La mise en bon de caisse litige sera systématique dès ce mois de novembre 2021 pour les agents dont l’absence sera constatée à leur poste de travail », prévient le SG du ministère dans sa note.

La mise des salaires en bon de caisse va consister à ne pas virer les salaires sur les comptes bancaires des enseignants. Et ainsi, ne payer uniquement que les salaires des enseignants qui auront travaillé. Quant à ceux qui ne seront pas en poste, et qui ne sauront expliquer leurs absences au travail, leurs salaires seront suspendus. La même décision avait déjà été instaurée en 2015 suite à une grève des enseignants qui avait duré un mois.

Cependant, face à ce durcissement de ton que les enseignants grévistes qualifient « d’intimidation », ils ne comptent pas lâcher prise. Ils espèrent être reçus par le Premier ministre afin de lui présenter leurs revendications à l’origine de la grève débutée depuis le début de cette année scolaire. Ceux-ci revendiquent en effet le recrutement de nouveaux enseignants dans la fonction publique, les avancements et les reclassements qui ont été suspendus depuis quelques années, ainsi que le paiement des rappels de soldes... Ils se disent d’ailleurs «déterminés à poursuivre» leur mouvement de grève jusqu’à satisfaction totale de toutes leurs revendications.

Pour le ministère de l’éducation nationale, ces grèves des mouvements syndicaux sont aux antipodes de la liberté syndicale et constituent une violation du code de déontologie.
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