Le ministre de l’Economie et de la relance, Nicole Roboty épouse Mbou, a accordé une récente audience à Sorel Ongollo, le directeur général de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF).
Au cours de cette audience, apprend-on, les deux personnalités ont évoqué les réformes actuelles conduites par la CPPF et la requête relative au financement du Projet d’appui à la gouvernance et au système d’information de gestion de la CPPF (Pagsig) auprès de la Banque africaine de développement (BAD). « Occasion pour monsieur le Directeur Général de la CPPF de présenter à madame le ministre le niveau d’avancement des discussions en cours avec la BAD », apprend-on. Sans plus de détails sur le montant de financement en négociation ou même le stade exact desdites négociations entre la partie gabonaise et la BAD.
C’est depuis 2016 que les autorités gabonaises ont engagé des réformes de la CPPF dans le but d’une meilleure prise en charge sociale des agents des publics à travers « la mise en place d’un système de management de la qualité répondant aux normes internationales » et « la construction et le déploiement d’un système d’information moderne, robuste, sécurisé et répondant aux standards internationaux ».
Ces réformes s’imposent dans un contexte où, cette Caisse vit régulièrement des tensions de trésorerie à cause d’un modèle économique devenu problématique au fil des années, qui occasionne des arriérés des paiements au détriment des agents publics. Pas plus tard que le mois dernier, la Direction générale du budget et des finances publiques a publié une liste de 5 321 agents publics en fin d’activité qui attendaient un paiement de rappel de solde de la part de la CPPF. Les autorités espèrent mettre en place une Caisse des pensions nouvelle capable d’atteindre un équilibre financier et pouvant prendre en charge les agents publics sans beaucoup de difficultés lors des paiements des prestations sociales.