Au terme de l’année finissante, la croissance s’établirait à 1,6%, et à 3,3% l’an prochain. Elle va se consolider, à moyen terme, du fait de l’accélération des réformes structurelles engagées dans le cadre du Programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cémac).
Encore en activité, la Covid-19 entraîné depuis l’année dernière un «ralentissement économique inédit» au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cémac). Président de la Commission de la Cémac, le Pr Daniel Ona Ondo ne passe pas par quatre chemins pour en donner les détails. «Après celle de 2016 et en dépit des matelas d’amortissement qui ont été apportés, la Cémac a connu une nouvelle récession en 2020», a-t-il indiqué à la faveur de son discours à la 6è édition du Forum des caisses de dépôt, le 27 octobre à Libreville.
Aussi, indique-t-il que «la croissance économique s’est établie à -1,7% en 2020 contre 2,1% en 2019. Ce, sous l’effet du recul conjoint de l’activité, tant dans le secteur pétrolier que non pétrolier». Abordant les perspectives macroéconomiques de l’espace communautaire concerné, pour 2021 et 2022, il s’est néanmoins montré souriant : «Elles sont favorables, bien que toujours sujettes à des risques assez conséquents portés, en majeur partie, par la persistance de la crise sanitaire actuelle».
Ainsi, la croissance de la zone devrait repartir à la hausse pour atteindre 1,6% en 2021 et 3,3% en 2022. La reprise économique amorcée cette année devrait se consolider à moyen terme, en lien avec l’accélération des réformes structurelles engagées dans le cadre du Programme des réformes économiques et financières de la Cémac (Pref-Cémac) et des programmes dits de deuxième génération des pays membres de la Communauté avec le Fonds monétaire international (FMI).