Première journée lundi 1er novembre du sommet sur le climat à Glasgow. De nombreux chefs d'État ont déjà pris la parole, dont plusieurs dirigeants africains. À la tribune, les présidents de Mauritanie, du Gabon, de RCA, du Congo-Brazzaville et de Zambie, notamment, ont mis l'accent sur les lourdes conséquences qu'a déjà le dérèglement climatique dans leurs pays respectifs, et plus généralement sur le continent africain.
Le changement climatique s'aggrave et il représente un danger existentiel pour le Kenya, comme pour la majorité des pays africains, a estimé le président Uhuru Kenyatta :
« Les événements climatiques extrêmes, comme les inondations et la sécheresse, nous font perdre entre 3 et 5 % de notre PIB chaque année. De plus, ils aggravent l'insécurité alimentaire, et engendrent une concurrence entre communautés et entre pays, pour l'accès aux ressources. »