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Gabon : Le mea-culpa de Max-Anicet Koumba
Publié le mardi 2 novembre 2021  |  Gabon Review
Max-Anicet
© Gabon Review par DR
Max-Anicet Koumba, président du Rassemblement des Gaulois
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Populaire depuis qu’il a tenu des propos qualifiés de tribaliste à la tribune que lui a offerte le Conseil national de la démocratie (CND) le 28 octobre, Max Anicet Kouma, le président du parti Rassemblement des Gaulois, a demandé pardon au peuple gabonais ce 1er novembre. Le gouvernement avait exigé de lui des excuses publiques.

«Ce jour, devant la Nation toutes entière je retire lesdits propos et par la présente déclaration, je présente mes sincères excuses au peuple gabonais en mon nom propre et au nom de l’ensemble des militants du Rassemblement des Gaulois», a déclaré Max-Anicet Koumba. L’homme qui ne semblait, visiblement pas, avoir mesuré la teneur de ses propos, a également réitéré aux Gabonais son «adhésion à un Gabon de paix, d’unité et de cohésion nationale». Assez pour calmer les esprits enflammés depuis lors ?

Rappel : «les dysfonctionnements constatés dans la conduite des affaires du Gabon sont causés par l’incivisme et l’indiscipline d’un petit nombre de nos compatriotes. Je tiens à dire ici, je l’affirme et je le répète, le Gabon est bloqué par l’imposture des panhouins et le tribalisme…», déclarait lors de sa prise de parole, le 28 octobre au Conseil national de la démocratie (CND), Max-Anicet Koumba. Le président du parti Rassemblement des Gaulois indexait, pour ainsi dire, le peuple fang. Ces propos ont suscité l’indignation de certains chefs de partis présents, tant ils les jugeaient antirépublicains et allant à l’encontre de l’unité nationale.

Le président du CND a d’ailleurs demandé à Max-Anicet Koumba de retirer sa communication et bien qu’il se fût exécuté sans broncher, ce n’était pas assez pour calmer les émotions. Sur la toile, chacun y est allé de son analyse, certains acteurs politiques ont donné de la voix pour condamner de tels propos et le 30 octobre, le ministre de l’Intérieur s’est exprimé au nom du gouvernement en suspendant, jusqu’à nouvel ordre, le Rassemblement des Gaulois de toute activité politique dans le pays, demandant à son président de présenter des excuses publiques sous réserves d’éventuelles poursuites. Le 1er octobre, il s’y est attelé à travers une déclaration.
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